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La Lembaz prend sa source près de Thierrens dans le Gros-de-Vaud et se jette dans la Broye dans
le village de Granges-Marnand après 21.5 km.
Sur les 250 derniers mètres avant son embouchure, la rivière est endiguée, peu visible et peu accessible.
La Commune de Granges-Marnand a souhaité réaménager ce tronçon afin que les Grangeois se réapproprient leur
cours d’eau.
Le but des nouveaux aménagements est de créer au bord de la Lembaz un espace de détente et de loisir, tout en donnant plus
d’espace au cours d’eau.
Différents travaux ont été réalisés sur le cours inférieur et l'embouchure de la Lembaz. Sur le cours inférieur, de façon globale, la largeur du lit a été aggrandie. L’embouchure a été élargie dans le but d’en améliorer l’aspect et de faciliter l’accès aux espèces de poissons moins bonnes nageuses ou sauteuses que les truites.
Travaux sur le cours inférieur
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Travaux à l’embouchure
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Une des contraintes dans la construction de la nouvelle digue était de laisser un espace de 11 m, depuis le bord gauche de
la route, (5 m depuis le bord droit), afin de garder des places de parc pour la grande salle.
Un noyau de digue compacté a été recouvert de 30 cm de sédiments grossiers filtrants (« terre végétale »). Le volume de la
nouvelle digue en rive gauche est de 762 m3.
La position de la nouvelle digue permet de gagner un espace de détente allant jusqu’à 9 m de largeur par rapport à la
situation actuelle. La digue droite de la Lembaz n’a pas été modifiée.
Avant les travaux de revitalisation
Après les travaux de revitalisation
La hauteur des digues bordant la Lembaz est constante et assure une protection contre une crue extrême de la Broye qui représente un danger d’inondation plus important que la Lembaz. Une crue centennale (Q100 = 300 m3/s) produit une hauteur d’eau qui se situe à 4.2 m au dessus du niveau du fond de la Broye, à la hauteur de l’embouchure de la Lembaz. La digue actuelle laisse une revanche de 1m et cette marge de sécurité est jugée suffisante. La hauteur des digues est donc maintenue à une altitude de 466.5 m. Les crues de la Lembaz ont été plus difficiles à estimer en raison de l’absence de mesure de débit. Des calculs hydrauliques ont été effectués sur la base d’un débit centennal de 15 m3/s qui est probablement surestimé. Les hauteurs d’eau confirment que la Broye présente un risque d’inondation plus important que la Lembaz, pour tout le secteur réaménagé.
Dans l’espace de détente bordant le chemin et la place, soit sur environ 2100 m2 (y. c. la surface de la digue), une prairie fleurie maigre a été semée afin d’améliorer la diversité biologique du lieu et son aspect agréable à l’œil. Différents mélanges de graines de fleurs sauvages et de graminées ont été choisis, par exemple l’un pour les rives, l’autres pour les digues, selon des critères esthétiques, mais également pour leur facilité d’entretien (fauche tardive). Ces plantes doivent être résistantes au piétinement et pas trop hautes afin de faciliter les jeux des enfants, la surveillance des parents, et pour éviter des fauches trop fréquentes.
En rive gauche, trois des sept platanes existants ont été conservés et se trouvent maintenant à l’intérieur de la digue. Les quatre derniers ont été coupés et remplacés par des arbres de la même espèce, plus jeunes, pour reconstituer la ligne. Quatre autres platanes ont été plantés sur la partie libre juste avant la passerelle. Ces 11 arbres permettent d’ombrager le chemin ainsi que la place de détente. Sur la rive droite, la digue actuelle n’a pas été modifiée et la plupart des arbres et des buissons sont conservés. Dans la partie amont, des saules (espèces indigènes) ont été installés en pied de berge pour compléter l’arborisation de la partie dégagée. A terme, ils seront conformés en têtard et participeront ainsi au caractère du cours d’eau tout en portant un ombrage diffus sur la rivière. La partie aval de la digue de la rive droite est, quant à elle, occupée par une haie haute et dense. Celle-ci a été éclaircie et abaissée. Plusieurs arbres et arbustes peuvent être retirés, tout en gardant les frênes et les aulnes, sans préjudice pour le paysage ou le cours d’eau. Cet entretien permet de réduire le côté imposant de la haie qui apparaît disproportionné par rapport à la dimension du lieu et du cours d’eau.
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